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Last mise à jour - 10/04/2009 (pour faire semblant) :
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Contrairement au poète qui a toujours chanté les choses les plus considérables, on parlera ici de grains de poussière, de particules invisibles, des choses insignifiantes qui traînent sous les meubles. Et dans les mondes ailleurs. Ainsi, longtemps après l’explosion primordiale, par delà l’espace infini et le temps imbécile, dans les allées humides et les recoins obscurs qui peuplent les songes des hommes, Amphytrion Zeugma chante les choses les plus ordinaires. Pour lui rien ne dure. Pas même l’éternité. Tout est immobile. Rien ne bouge jamais. Mais tout avance. Inexorablement. C'est pourquoi Amphytrion Zeugma surveille du coin de l’œil les mouvements de l’univers, les soubresauts de l’âme, les fluctuations de l’esprit humain. L’immensité est minuscule, elle tient dans un grain de poussière. Amphytrion Zeugma ne cesse de découvrir les mondes, les mondes invisibles dont la plupart d’entre nous finit toujours par revenir — manque de perspicacité — pour sombrer à nouveau dans le jeu de la matière. Mais qui s’en plaindra ? Le Très-Haut ? Le Très-Loin ? Il y a peu de chance. Moins on est nombreux et plus il y reste de place près de la fenêtre.

Lui-même1

1.
Le Très-Haut s’appelle toujours Lui-même pour éviter de s’oublier. Mais c’est un secret à ne révéler qu’à un seul univers. Que l’autre se débrouille.